« Gustave Courbet, entre nature et culture »
4 juin – 5 septembre 2010
Musée diocésain de Barcelone

Synopsis de l’exposition :

Plus de 80 œuvres de Gustave Courbet et de ses collaborateurs, issues principalement des collections de l’Institut Gustave Courbet, mais aussi des collections de la Ville d’Ornans et de collections privées, seront présentées du 3 juin au 5 septembre au sein du Musée diocésain de Barcelone.

Cette exposition consacrée à Gustave Courbet franchit les frontières pour être présentée en terre d’Espagne et ce, au Musée Diocésain de Barcelone, magnifique témoignage architectural du siècle de Velázquez.

Dès sa jeunesse, Courbet visita le Nord de l’Europe, la Belgique et l’Allemagne et traversa la Suisse, mais il ne franchit jamais ni les Alpes vers l’Italie, ni les Pyrénées. Au souvenir de la Normandie où il découvrit en 1841 « la mer, la mer sans horizon » comme il l’écrivait alors avec admiration, il s’en alla à Montpellier, en 1854, à la découverte de la Méditerranée, ébloui par cette nature si différente de celle de la vallée d’Ornans.

De cette terre d’Espagne où il n’osa s’aventurer, mais qui évoquait pour un comtois, un cousinage lointain, il laissa, à notre admiration, un portrait d’homme, conservé dans les collections de l’Institut Courbet qu’il se vantait d’avoir copié d’après Velázquez, lors d’un séjour à Munich.

Organisée sous l’autorité de Pere Jordi Figuerola Rotger, Conservateur du Musée diocésain de Barcelone et sous le Commissariat de Jean-Jacques Fernier, expert international de l’oeuvre du Maître du Réalisme, l’exposition « Courbet, entre nature et culture » rendra hommage à Gustave Courbet, à sa chère vallée de la Loue, à ses engagements d’hommes et d’artistes, aux lieux et aux êtres qu’il a aimés, ainsi qu’à ceux qui se recommandent de lui.

Première séquence : Gustave Courbet, peintre / 36 oeuvres

Cette séquence présente :

–l’apologie de la nature à travers les territoires que Courbet a aimé, la Franche-Comté bien sûr mais aussi la Suisse, la Saintonge ou la Méditerranée. C’est l’attrait de la campagne, de la montagne ou des forêts, celle de la terre ou de l’eau, des sources et des grottes, des cascades et des rivières, sans oublier la mer que Courbet découvre au Havre en 1841. On ne le répétera jamais assez, Gustave Courbet est le chantre de la nature, il se dit « enfant de la nature et du sentiment ». De 1864 à 1868, il réalisa quelques 180 paysages et scènes bucoliques dans la vallée de la Loue ce qui représente le sixième de son Oeuvre globale. Mais la campagne de la vallée de la Loue n’a pas l’exclusivité de son inspiration de peintre. De ses voyages dans les pays du Nord, Belgique, Pays-Bas, il rapportera des impressions qu’il comparera à sa chère vallée. De ses voyages vers la Méditerranée en 1854 et 1857 ; de ses séjours vers la Saintonge en 1856 et 1862 ; de ses annuels automnes passés sur la côte normande dans les années 1865 à 1869, il rapportera une immense vision de l’horizon marin qui sera, de son vivant, l’apport le plus connu de ses contemporains et fera de Courbet le peintre européen le plus célèbre en Amérique. Un dernier volet de son art de paysagiste trouvera son inspiration en Suisse. La Ville d’Ornans prête d’ailleurs pour l’occasion l’oeuvre emblématique Le Château de Chillon. Ce chefs-d’oeuvre représentant les bords du Lac Léman, Courbet l’a toujours gardé auprès de lui et c’est sa sœur Juliette qui l’a offert à Ornans en 1882.

–l’apologie de la nature humaine à travers des portraits « à la manière » des espagnols et des hollandais notamment le fameux Portrait d’homme d’après Velasquez.

Deuxième séquence : Gustave Courbet, dessinateur / 14 œuvres

Cette séquence présente 11 dessins originaux de Gustave Courbet dont le très beau Portrait de Zélie Courbet, sa sœur préférée.

Troisième séquence : Les graveurs de son oeuvre / 14 oeuvres

Un certain nombre de graveurs du XIXième siècle comme Félix Braquemond, Daniel Mordant ou Léopold Desbrosses se sont intéressés à la peinture de Gustave Courbet et ont reproduit en gravure ses œuvres les plus emblématiques comme Les Casseurs de pierre ou Les Paysans de Flagey revenant de la Foire.

Quatrième séquence : L’Hommage des artistes / 17 œuvres

La dernière séquence est un hommage des artistes du XIXième siècle Cherubino Pata, Théodore Rousseau, Eugène Cottin …..et du XXième siècle Raymond Arnold , Paul Rebeyrolle …..au Maître d’Ornans.

Musée diocésain avenue de la cathedral 4 / Barcelone

• du mardi au samedi de 10 heures à 14 heures
• dimanche de 11 heures à 14 heures
• Musée fermé les jours fériés.