Courbet et le continent noir, De l’érotisme voyeur à la question du genre
Luigi De Poli, est agrégé d’italien, ancien doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de Haute-Alsace. Il est l’auteur d’une thèse sur La Divine Comédie, éditions Peter Lang, 1999.
Traducteur de Cattelan Maurizio, autobiographie non autorisée de Francesco Bonami, aux éditions Les Presses du réel, Dijon, 2013. Il a également publié, en 2019, aux éditions L’Harmattan :
Dino Buzzati, Le peintre qui écrivait des tableaux impossibles.
« Gustave Courbet a bouleversé les codes établis et ouvert la voie à une peinture novatrice, tant sur le plan formel que par les thèmes abordés. La critique a répété que le peintre comtois s’investissait dans ses toiles et le peintre lui-même avait affi rmé qu’il peignait son existence dans ses oeuvres. Il revenait donc à l’observateur de retrouver ces signes cachés, tous ces petits cailloux qui allaient permettre un dévoilement du parcours intime du peintre. Notre ouvrage se met sur la piste ouverte par les lectures psychanalytiques de l’oeuvre mais il se fonde essentiellement sur l’examen détaillé des tableaux. Ce livre retrace nos tentatives de trouver les codes cachés. Nous sommes parvenus à mettre au jour une constante dans la peinture de Courbet : celle d’une vision double du réel où la dimension masculine compose avec l’apparence féminine du sujet. Ainsi la longue série des couples de femmes nues ne prendra fin qu’avec L’Origine du monde dont nous proposons une analyse nouvelle. »