Les dessous de la L’origine du monde
Tous les tableaux de Courbet ne sont pas signés.
Notamment un.
Le plus récemment entré dans les collections publiques.Le plus sulfureux aussi.
Pourquoi « L’Origine du monde » n’a-t-elle pas reçu le sceau de la signature soignée, presque scolaire, dont le peintre d’Ornans, à l’ego proéminent, marquait le bas de ses œuvres ?
Scrupule, embarras, discrétion ? Ce n’était pas son genre.
L’attribution de « L’Origine du monde » à l’auteur du « Sommeil » est un axiome : une vérité tenue pour si évidente qu’elle n’a pas besoin d’être démontrée.
Et si « L’Origine du monde » n’était pas de Courbet ?
Autour de cette conjecture, Giselle Blanchard a tressé un roman de treize chapitres qui entraîne le lecteur dans les méandres du sortilège de ce tableau si perturbant.Ancien haut fonctionnaire, Giselle Blanchard est écrivain et peintre.