« Gustave Courbet sur les sentiers de l’exil » au 26e Salon du livre et de la presse de Genève /Palexpo
Le 26e Salon international du livre et de la presse de Genève a lieu du 25 au 29 avril à Palexpo. Sous l’impulsion de sa nouvelle présidente, IsabelleFalconnier, cette édition proposera un programme riche de nouveautés, des expositions, des débats et conférences, la grande exposition « Gustave Courbet sur les sentiers de l’exil ». Ce salon accueillera le Maroc comme hôte d’honneur, et de grandes personnalités de l’écrit et de la culture. On peut préparer sa visite et suivre l’actualité surwww.salondulivre.ch.
Ce sont plus de 100 000 visiteurs qui se pressent chaque année au Salon international du livre et de la presse à Genève. C’est pourquoi, l’Institut Gustave Courbet dont l’une des missions est la valorisation de l’œuvre du Maître-Peintre, a accepté, à l’invitation de la Fondation pour l’écrit, de prêter une partie de ses collections à cette exposition. Jean-Jacques Fernier, le conservateur du patrimoine de l’Institut Gustave Courbet a accepté d’en assurer le commissariat général.
Près d’une centaine d’œuvres seront présentées : des peintures de Gustave Courbet issues du patrimoine de l’Institut Courbet, associées à des œuvres de collections privées et de collections publiques françaises et suisse (Musée des Beaux-arts de Besançon, Musée municipal de Pontarlier, Musée d’art et d’histoire de Genève et Musée Gruerien de Bulle.). Seront présentées également de nombreux tableaux des élèves de Courbet, ceux qui, notamment, l’ont accompagné dans son exil à la Tour-de-Peilz, cette petite commune au bord du lac Léman où le peintre s’est réfugié après ses démêlés avec le pouvoir français hostile à la Commune. C’est là que Courbet décèdait, dans la nuit du 31 décembre 1877.
Le peintre d’Ornans ayant été un modèle pour de nombreux peintres tout au long des années qui ont suivi sa mort et bien au-delà, un chapitre sera aussi consacré aux œuvres peintes en hommage à Gustave Courbet, avec des noms aussi célèbres que Théodore Rousseau ou Bernard Buffet. Succédant à une belle série de dessins, on découvre aussi d’amusantes caricatures, celles-ci illustrant autant les démêlés de l’artiste avec la justice française que ceux avec les critiques d’art. En effet, ces derniers semblent ne jamais avoir accepté la rude indépendance et la grande originalité de Courbet.
Une riche publication accompagne l’exposition, faisant la part belle aux illustrations et à la couleur, puisque chacune des œuvres présentées l’est en quadrichromie et en grand format.
Informations pratiques :
du mercredi 25 au dimanche 29 avril 2012,
de 9 heures 30 à 19 heures (nocturne le vendredi jusqu’à 21 heures 30)
Palexpo-Genêve
Publié dans Analyse
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