Bonne nouvelle ! Le Musée Courbet réouvrira ses portes au public dès demain, 5 juin. La ferme de Flagey, quant à elle, réouvrira le 4 juillet.
Toutes les informations utiles à votre visite, protocole sanitaire, documents d'aides à la visite... sont disponibles sur le site internet du Musée Courbet (lien ci-après) :
A Ornans, en plus des collections permanentes, vous pourrez découvrir ou redécouvrir l'exposition "Gérald Mainier, Au fil de la vie, un cours d'eau intranquille" prolongée jusqu'au 28 septembre 2020.
A l’aube du déconfinement, pour certains dans des régions plus propices que d’autres, nous voulions néanmoins vous adresser un signe d’amitié à chacun et chacune.
Nous mesurons combien cette période est complexe, difficile d’être séparés les uns des autres et pour chacun réaliser combien nous sommes fragiles mais sachez que nous pensons à vous, que nous nous retrouverons grâce aux liens forts qui se sont établis entre nous.
Chers Amis, soyez prudents encore…. et croyez à nos très sincères sentiments.
Repérer les sites peints par Gustave Courbet en Franche-Comté et en Suisse et susciter leur visite au départ du Musée Courbet est ce qui a guidé Jean-Jacques Fernier au moment de la réalisation d'une carte au format 42 x 57 cm valorisant les sites peints par le Maître-Peintre
"Les ateliers champêtres de Gustave Courbet".
Ce document était à la disposition des visiteurs du Musée Courbet qui pouvaient alors prolonger la visite culturelle par une visite en pleine nature et appréhender au mieux la peinture de Courbet.
Il publia également au verso de la carte le très beau poème de Max Buchon consacré à La Loue ainsi qu'une présentation du Musée Courbet.
Dans la continuité des expositions itinérantes organisées par Jean-Jacques Fernier en Espagne, à Valencia et à Barcelone, une présentation des oeuvres de Gustave Courbet, de ses collaborateurs et des artistes contemporains influencés par sa peinture sous le titre « Gustave Courbet, l’apologie de la nature » a été inaugurée à Saint Domingue au Palais des Beaux-arts le 15 octobre 2010.
En présence de Monsieur José Rafael Lantigua, Ministre de la Culture, Monsieur Roland Dubertrand, Ambassadeur de France, de Madame Marianne de Tolentino, Directrice du Palais des Beaux-arts et de Jean-Jacques Fernier, notre Vice-Président, ce sont près de 300 personnes qui ont assisté au vernissage de cette exposition qui, d’après Madame de Tolentino, est la plus belle exposition jamais présentée au Palais des Beaux-arts.
Dans la suite des expositions André Masson en 1991, Balthus en 1992, Bernard Buffet en 1993, Paul Rebeyrolle en 1994, Jean-Jacques Fernier décide de présenter pendant l'été 1997 une grande rétrospective des œuvres de l'artiste contemporain Jean Messagier (1920-1999).
Gaston Diehl, critique d'art indique dans l'essai qui est publié dans le catalogue d'exposition : " Heureuse habitude que celle pratiquée en ce musée, de rapprocher deux artistes ayant plusieurs décennies de différence d'âge, en l'occurrence Courbet et Messagier. Peu importe l'âge puisque, encore une fois, c'est d'amour qu'il s'agit : un amour partagé de l'un et l'autre pour la terre natale, ou presque. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que l'on envisage un tel rapprochement, puisque déjà en 1977 à Saint-Gengoux eut lieu une exposition Messagier intitulée : "Courbet aujourd'hui ?"
"Tu seras le Courbet de la peinture moderne" écrivait Bram Van Velde en 1962 au sujet de la peinture de Jean Messagier.
Eliminant toutes les conventions artistiques, Jean Messagier, ce petit fils de photographe, délaisse le clair-obscur au profit de la lumière seule. Multipliant les recherches sur l'apesanteur, il regarde la nature non comme un objet, mais comme l'essence des choses. Il restitue l'émotion d'un artiste qui est plongé au cœur du monde par une écriture très personnelle, travaillée en entrelacs largement brossés.
Ce sont 80 œuvres qui furent présentées à cette occasion, de grands formats pour la plupart. L'idée exceptionnelle de Jean-Jacques Fernier est d'avoir travaillé en collaboration avec la Saline royale d'Arc-et-Senans. Deux lieux emblématiques de Franche-Comté au service d'une même exposition, cela n'avait encore jamais été fait !
Jean Messagier écrira d'ailleurs dans la préface du catalogue d'exposition : " Entre Gustave Courbet et Nicolas Ledoux, Oui, j'ai toujours été étouffé par les ombres de Gustave Courbet et celles de Nicolas Ledoux qui planent au-dessus de la vallée du Doubs par la polyphonie des couleurs de l'un et par tous les impedimenta de l'époque de l'autre, l'un obsédé par les falaises d'Ornans qui soutiennent "L'Enterrement", le plus beau tableau du monde, l'autre par son obsession du gel."
A la suite de cette exposition, Jean Messagier devait d'ailleurs offrir à l'association une œuvre en hommage à Courbet : "Aimez-vous au mois de juin l'Enterrement à Ornans?"