Institut Gustave Courbet

Association des amis de Courbet et du Musée

Jean-Jacques Fernier vient de nous quitter

Jean-Jacques Fernier vient de nous quitter. Nous perdons notre Conservateur et notre Vice-Président, nos pensées particulières vont à sa famille, ses enfants Laurence et Sébastien et ses petits-enfants Thomas et Constance, Laura et Juliette.

Architecte de renom, Jean-Jacques Fernier a été Grand-prix international d’architecture et d’urbanisme en 1969.

Homme de l’art, il a voué sa vie à l’étude de l’œuvre du peintre Gustave Courbet dans la suite de son père Robert Fernier, créateur du Musée Courbet à Ornans et auteur du catalogue raisonné de l’artiste.

Homme-orchestre, travailleur infatigable et acharné, gérant deux vies professionnelles de front, une grande agence d’architecture mais également le Musée d’Ornans dont il a été le Conservateur, à titre bénévole, pendant près de 40 années, nommé en 1977 par le ministre de la Culture Jacques Duhamel.

Pendant ces années, il a organisé au sein du musée Courbet des expositions de qualité, près d’une quarantaine, mais a également concouru au rayonnement de Gustave Courbet à l’international.

En tant que Vice-Président de l’Institut Courbet, il aura œuvré sans relâche et avec passion à donner des avis sur œuvres de Courbet reconnus par les marchés de l’art internationaux.

Charismatique, séducteur, magnifique orateur, il savait transmettre sa passion pour le Maître-Peintre. Véritable capitaine, il savait donner aux projets les impulsions nécessaires à leur réalisation et fédérer les forces vives.

Citons quelques moments forts :

-la présentation pour la première fois au public européen de "L’Origine du monde" avec son cache par André Masson en 1991 à Ornans avant que l’œuvre ne soit donnée en dation au Musée d’Orsay en 1996,

-la venue à Ornans en 2006 du tableau "Une Après-dinée à Ornans" prêté par le Palais des Beaux-arts de Lille, première fois que l’œuvre voyageait depuis son acquisition par le musée en 1840,

-les expositions qui revisitaient l’œuvre de Courbet par des artistes contemporains de renom, comme Balthus qui devait devenir président de l’Institut Courbet, Bernard Buffet, Rebeyrolle, Jean Messagier ou André Masson.

-des expositions qui feront dates comme "Courbet l’Amour" en 1996, "Courbet en privé" en 2000 ou "L’Apologie de la nature" en 2007.

Pour lui rendre hommage et entendre ses mots, nous publions ci-après une interview de Jean-Jacques Fernier faite par Chantal Humbert et parue dans la Gazette de l’Hôtel Drouot le 11 mars 2011 au moment de l’exposition Courbet qu’il avait organisée à La Fondation Mona Bismarck à Paris.

Nous continuerons à publier sur notre site, nous poursuivrons cet hommage à Jean-Jacques Fernier au fil de sa vie.

Meilleurs vœux 2020

Pour vous et ceux qui vous sont chers,

nous vous présentons

nos vœux les plus sincères pour cette nouvelle année.

Vous allez recevoir prochainement par courrier et comme à l'accoutumée votre bulletin annuel (n°121).

Je fais comme la lumière

Depuis le 29 novembre 2019, vous pouvez découvrir à la Ferme de Flagey en partenariat avec l'Institut Gustave Courbet l'exposition "Je fais comme la lumière", elle est la présentation des travaux de Daniel Challe, photographe et Jean-Pierre Ferrini, écrivain, fruit de leur périple dans les pas de Gustave Courbet et en son pays.

@Daniel Challe 2018

Gustave Courbet, une histoire intime – Musée de l’échevinage, Saintes

Il ne vous reste plus que quelques jours (jusqu'au 31 octobre 2019) pour découvrir ou redécouvrir l'exposition "Gustave Courbet, une histoire intime" au Musée de l'échevinage à Saintes. L’Institut Gustave Courbet est particulièrement heureux de présenter cette exposition en partenariat avec la Ville de Saintes et l'équipe du Musée de l'échevinage.

Elle est le fruit d’un partenariat fort avec la Ville de Saintes et nous tenons à remercier particulièrement M. Jean-Philippe Machon et toute son équipe pour la remarquable organisation de cet évènement.  Cette manifestation est parrainée et soutenue par M. Dominique Bussereau, Président du Conseil général de Charente. Mme Christine Bouquin, Présidente du Département du Doubs, a apporté également son soutien. L'exposition est labellisée « Bicentenaire Courbet ».

Bonjour Monsieur Courbet

Le musée Fabre présente cet automne une exposition d’un genre nouveau entièrement consacrée à une seule œuvre. A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet, elle explore dans les moindres détails l’un de ses chefs d’œuvre : La Rencontre appelé aussi Bonjour, Monsieur Courbet.

La Rencontre (1854) compte parmi la liste des chefs-d’œuvre qui furent décisifs dans l’histoire de la peinture.
Malgré l’apparente banalité du sujet du tableau, il fit couler beaucoup d’encre. Présentée pour la première fois au grand public au cours de l’Exposition universelle de 1855 et acceptée de justesse, cette œuvre est l’une des plus commentées tant dans les comptes rendus de l’Exposition que dans la presse satirique. À cette occasion, elle gagne le surnom de Bonjour, Monsieur Courbet. Pendant toute la première moitié du XXe siècle, l’œuvre continue de susciter les railleries des critiques qui la trouvent parfois « niaise », « débile », « sotte » ou encore « primitive ».

A l’occasion de cette exposition le musée Fabre présente le bâton d'épine qui avait été reçu en don pour le musée Courbet d'Ornans par Robert Fernier en 1955 et donné en 1976 par les amis de Courbet au département du Doubs. Un article de L'Est républicain daté du 15 novembre 1955 annonce l'acquisition :