Le premier passeport de Gustave Courbet, daté du 3 novembre 1839, était resté caché dans sa liasse depuis plus de 180 ans dans les archives municipales d’Ornans. Il est présenté pour la première fois au public dans le cadre de l’exposition « Devenir Courbet » jusqu’au 20 avril 2025 (au musée départemental Gustave Courbet à Ornans).

A l’époque, pour sortir d’un département, il fallait un passeport « Passe-port pour l’intérieur » qui était valable une année et qui permettait le libre déplacement entre deux villes.
La découverte de la souche du passeport de Gustave Courbet dans les archives municipales d’Ornans atteste du premier déplacement de l’artiste à Paris, le 3 novembre 1839. Signé par Gustave Courbet en bas, à droite, il l’est également par son père Régis Courbet puisque Gustave Courbet était mineur. (la majorité étant fixée à 21 ans).
Dans la rubrique profession est inscrit : Peintre et ce document atteste de ce fait de l’ambition du jeune Courbet dont le séjour initial dans la Capitale n’avait donc pas comme objectif d’étudier le droit comme on l’a souvent écrit et qu’il l’a écrit lui même mais d’étudier la peinture avec l’assentiment de son père.
Ce document décrit également les caractéristiques physiques du jeune Gustave Courbet : cheveux et sourcils châtains, nez ordinaire, barbe naissante, visage oval, front dégagé, yeux noirs, bouche moyenne, menton rond, teint coloré et sa taille : 1 m 77.

Merci à Jean-Luc Gannard, membre de la Commission scientifique de l’Institut Gustave Courbet pour cette trouvaille qui vient nourrir la recherche sur la vie et l’œuvre de Gustave Courbet.
A ne pas manquer le 14 mars à 19 heures à la Médiathèque La Passerelle à Ornans, la conférence de
Jean-Luc Gannard, Gustave Courbet, peintre à 20 ans
Réservations auprès de la médiathèque au 03 81 62 13 52 ou contact@mediathequeornans.fr
A cette occasion, vous trouverez ci-joint l’article consacré à cette découverte dans le premier volume des Cahiers de l’Institut Gustave Courbet.